Qui ne prie pas? Même le voudouisant prie. Pourquoi le pays ne change pas, si la prière peut le changer? Y a t-il une forme de prière capable de changer les choses? Prier veut dire quoi?

Prier veut dire communiquer avec un être spirituel. Il peut être Dieu, un démon déguisé en Dieu ou un démon avoué. Alors qui prie t-on?

L’église, franc maçonnerie, kabbal, matinisme, l’église gnostique, le protestantisme, le catholicisme, l’islamisme, tous prient. Des réveils, des cultes, des cellules de prière pour se remettre à “Dieu “.

Je me rappelle il y a quelques mois de cela de présence de Gregory Toussaint dans le stade pour le salut d’Ayiti. Je me rappelle aussi des catholiques aussi. N’est ce pas pour prier quoi?
Devant l’inefficacité de tant de manifestations, on va plus loin pour demander qu’on livre Ayiti à “Dieu “. Même le président a mis son grain de sel pour relever le goût de donner à Dieu Ayiti. Ça fait longtemps que j’ai entendu ces propos. Il semble que Dieu en a marre. Ayiti est peut être trop engouffré? Dieu voit trop de travail à faire pour redresser ce pays trop loin dans l’abîme descendu.

C’est vrai. Les Étasuniens ont remis à God USA. Et God bless America. Moyennement, les Ayitiens prient davantage que les Étasuniens, car “time is money”. Il paraît que Dieu préfère les gens qui travaillent pour Mamon que nous qui prions pour prier. Matériellement, Dieu bénit réellement les Étasuniens, première puissance mondiale, alliés et grands protecteurs du peuple de Jéhovah, yavahe, l’Eternel des Juifs dont le Dieu donne de bonnes fessées pour le corriger.

Mais, nous aussi avons reçu des fessées sonores depuis très longtemps. La plus retentissante était celle du 12 janvier 2010, où il n’a fait qu’effleurer nos fesses, où tous nos concitoyens ont couru dans les églises pour se donner à lui, évitant un châtiment plus terrible encore. Le bruit de nos péchés montaient plus haut que toutes les grandes guerres mondiales. Nous avons prié, lamenté, supplié pour absoudre nos plus grands péchés de fesser la France catholique à la face du monde, de pousser haut et fort le cri de la liberté, pour dire non à l’esclavage.

Jusqu’à présent, nous avons peu fait pour donner à nos prières quotidiennes la force nécessaire pour nous nous remettre à Dieu. Il semble qu’il est plus sensibles aux grands de ce monde. C’est peut être pour cela que les grands sont grands. Non, non et non.

Dieu va nous écouter quand nous parlons la langue de Dieu. Je le répète. C’est lorsque nous sommes d’accord que nous sommes des dieux que Dieu va nous comprendre. Nous devons accepter que nous sommes sont image et sa ressemblance, que nous avons la perfection de l’être le plus parfait en nous, que nous pouvons faire comme le Christ, que rien ni personne ne peut nous retenir quand nous sommes conscients de notre divinité, de notre déité. Nous pouvons tout changer, tout guérir, tout bénir. Nous prince, princesse dans notre royaume intérieur. C’est nous la lumière du monde et le sel de la terre. Nous sommes porteurs d’une énergie merveilleuse capable de tout ordonner. Le monde est nôtre. Mais, par notre ignorance, notre inconscience, nous l’avons donné au Malin.

Dieu n’a pas de serviteurs, de suppliants, de pleureurs, de vauriens, de nuls. Mais des enfants, des dieux en action et en manifestation. Aussi longtemps que nous pleurons dans nos prières, nous serons toujours des vauriens. En fait, nous sommes le produit de nos affirmations, de nos décrets. Soyons des filles et des fils dignes du Père Céleste. Que la lumière brille dans tous les coeurs!

Madelin Raphael + 50940900074