Piratage : Google a reçu plus de 6 milliards de demandes de retrait
Le moteur de recherche est de plus en plus prompt à supprimer les liens qui renvoient vers des sites proposant des contenus piratés.
Google est souvent considéré comme la porte d’entrée du Web et a appris durant ses 25 années d’existence que cet endroit privilégié n’avait pas que des avantages.
Google a appris à travailler avec les ayants droit
Pendant longtemps, il suffisait d’une simple recherche sur le moteur de recherche pour accéder à de nombreux sites proposant des films, albums, séries ou jeux vidéo piratés. Quelques clics seulement étaient nécessaires pour voler des contenus protégés par des droits d’auteur.
La situation n’est évidemment pas plus aux éditeurs et maisons de production, qui ont rapidement fait valoir leurs droits. Google a donc mis en place un outil de rapport afin que ces derniers lui précisent les liens litigieux afin de les supprimer.
Les ayant-droits ne se sont pas faits prier pour utiliser cette fonctionnalité, et Google vient de franchiser la barre des 6 milliards de réclamations reçues dans l’espace d’une décennie.
Une détection proactive pour empêcher la diffusion d’œuvres piratées
Dans le détail, ce sont 326 575 ayants droit qui ont été rapportés au total un peu plus de 4 millions de noms de domaine. Un petit nombre de sociétés est à l’origine de la majorité des réclamations. Ainsi, les 10 éditeurs les plus actifs sont à l’origine de plus de 40 % des signalements et ont pointé 2,5 milliards d’URL à eux seuls. De la même manière, certains noms de domaine qui appartiennent à des sites pirates bien connus représentent la plupart des URL supprimées par Google, avec 41 % des liens appartenant à seulement 400 sites.
Dans la grande majorité des cas, la firme de Mountain View a supprimé les liens ou ajouté les noms de domaine à une liste noire. Elle fait désormais mieux et peut bloquer certains liens de sites majoritairement signalés avant même qu’ils ne soient indexés par ses soins. Enfin, Google a décidé de procéder avec les autorités de chaque pays et de procéder à la suppression de toutes les URL d’un site bloqué par une décision de justice ou gouvernementale.
Google fait pourtant pâle figure par rapport à l’une de ses filiales, YouTube. Le site de streaming, dans son dernier rapport sur la question, indiquait avoir reçu 1,5 milliard de réclamations aux droits d’auteur… par an.
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